Le LACETien Sidi Barry vient de décrocher son doctorat. Il a mené ses recherches sur le thème : « Crise sécuritaire au Burkina Faso : analyse des déterminants, défis et perspectives dans la province du Soum ». C’est le 26 avril 2023 qu’il a soutenu sa thèse devant un jury à l’université Joseph Ki-Zerbo. Chapeau, Dr. Barry. Lire sur la soutenance dans le journal en ligne lefaso.net.
Vendredi le 21 août 2022 a eu lieu une cérémonie de signature entre l’Ambassade de Suède et le Forum for Africa Studies de l’université d’Uppsala du programme Perspectives citoyennes des défis de société au Mali. L’objectif principal est de promouvoir des perspectives citoyennes par la mise en œuvre de la recherche engagée, de l’organisation des débats citoyens et du renforcement des capacités. Une attention particulière est réservée à la promotion des femmes leaders en tant que chercheurs, enseignants et leaders d’opinion.
Lundi le 22 août 2022, une réunion de planification stratégique a été organisée avec le LACET/Mali. Plus d’info ici.
Au moment de la signature du programme à l’ambassade de Suède au Mali (de gauche à droite): Désiré Ballo, Sten Hagberg, Richard Bomboma et Altiné Coulibaly.
Le LACET/Mali (de gauche à droite): Bintou Koné, N’gna Traoré, Baba Coulibaly, Yaouaga Félix Koné, Sten Hagberg, Fatoumata Camara et Almamy Sylla.
Lors de l’Assemblée Générale de l’Association pour l’Anthropologie du Changement Social et du Développement (APAD), Almamy Sylla et N’gna Traoré sont élus nouveaux membres du Bureau. Ainsi Almamy et N’gna rejoignent les autres LACETIENS, tels que Ludovic Kibora (vice-président) et Marie Deridder (trésorière) à la direction de l’APAD. Fatoumata Ouattara quant à elle quitte le bureau depuis des mandats et postes successifs pendant les 30 années d’existence de l’association. Bravo à vous tous!
Bintou Koné vient d’aterrir en Allemagne, à l’Université de Bayreuth, où elle va poursuivre ses études doctorales dans le cadre de Bayreuth International Graduate School in African Studies. Le projet de recherche de Bintou porte sur la sécurité vue et vécue par le bas. Le projet est intitulé Affronter la peur : une étude comparative des initiatives locales après des attaques armées dans des communes maliennes et burkinabè.
De juillet à octobre 2021, une équipe des chercheurs du LACET (Burkina Faso, Mali) et une équipe des chercheurs du LASDEL (Niger) ont conjointement mené une étude des populations de la région du Litako et du Gourma – ou la zone des trois frontières. L’étude est coordonnée par Sten Hagberg et financée par l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre de la Plateforme de suivi, d’analyse et d’apprentissage au Sahel (PASAS). Il s’agit d’un effort collectif et engagé de travailler dans une région où l’insécurité sévit et avec, de nos jours, trois millions de personnes déplacées internes. Un expert pédagogique (Jacques Weber) et une cartographe (Aude Nikiéma) font également partie de cette étude commanditée. Le rapport sera bientôt disponible en ligne.
Les chercheurs nigériens: Oumarou Hamani, Ramatou Hassane, Moussa Mohamed et Abdouramane Omar, plus Sten Hagberg.
Les chercheurs maliens: Yaouaga Félix Koné, Issiaka Kansaye, Oumarou Arou et Bintou Koné.Les chercheurs burkinabè: Ludovic Kibora, Sidi Barry, Adjara Konkobo, Amado Kaboré plus Sten Hagberg.
L’équipe du LACET-Mali qui travaille sur la crise malienne se poursuit à la lumière des derniers développements à Bamako. Bintou Koné et Sten Hagberg ont assisté au 1er anniversaire du Mouvement du 5 juin/Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), notamment le mgrand meeting à la Place de l’Indépendance vendredi du 4 juin 2021. Actuellement, l’équipe travaille avec des textes en même temps de suivre l’évolution sociopolitique du pays. Voilá la recherche engagée “at its best”.
Quatre membres du LACET – Dr. Siaka Gnessi, Dr. Amado Kaboré, Dr. Almamy Sylla et Dr. N’gna Traoré – ont été admis au grade de Maître assistant au Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) en session 2020.
Siaka Gnessi est Chargé de recherche en sociologie du travail et des organisations. Amado Kaboré est Chargé de recherche en histoire sociale. Almamy Sylla est Maïtre assistant en anthropologie / anthropologie du développement. N’gna Traoré est Maïtre assistant en anthropologie / anthropologie du développement.
Dans le cadre des recherches de terrain sur la crise politique malienne, une enquête de terrain complementaire a été conduite en début octobre 2020 dans la ville de Sikasso – l’un des épicentres de la crise – par les anthropologues N’gna Traoré et Bintou Koné en collaboration avec le stagiaire géographe Sidy Diallo.
Depuis le déclenchement de la crise malienne en juin 2020 jusqu’à ce jour, des chercheurs du LACET travaillent sur le terrain, en ligne et sur les débats publics. Il s’agit d’une recherche engagée basée sur des recherches de terrain solides et continues.
De retour au bercail. Voilà Sidy Diallo, Bintou Koné et N’gna Traoré en train de rentrer à Bamako après un terrain riche dans la ville de Sikasso.
Dans un entretien en anglais accordé à la Radio France Internationale, Sten Hagberg livre une analyse de la crise actuelle. Cette analyse se base sur les recherches collectives sur le terrain et en ligne par une équipe du LACET composée de Baba Coulibaly, Bintou Koné, N’gna Traoré, Yaouaga Félix Koné, Fatoumata Camara, Almamy Sylla et Ludovic Kibora.
While Malians have expressed widespread support for the military coup, it has been met with almost universal condemnation abroad. This paradox can be explained by the country’s security crisis, which has spilled over into neighbouring countries such as Burkina Faso and Niger.
“The security crisis in Mali since 2011-2012 has led to a situation whereby for the international community, the stability of Mali is key,” says the Uppsala University professor, referring to fears that Mali’s conflict is driving illegal migration to Europe.
“But on the other hand who is paying the price? It’s the Malian people. There are no schools that have opened in months if not years. The public health service is not working. Even the army has been lacking military equipment and these are the people who are fighting terrorist groups.”
For Hagberg, the international community has “invested everything in Keita” for the price of stability. It is a price that Malians are no longer willing to pay.
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