Prof. Sten Hagberg, le Directeur du LACET, est membre du Groupe des Conseillers du Swedish International Centre for Local Democracy (ICLD). Il a accordé un entretien avec l’organisation où il a souligné que malgré les crises socio-politiques au Sahel, les communes restent des institutions locales importantes, comme par exemple au Mali depuis la crise déclenchée en 2012 : Yet, in spite of the fact that it was a coup d’état and the government was dissolved, the national assembly was dissolved, the municipalities remained untouched and could continue to operate, or at least make do. Lire tout l’entretien avec Sten Hagberg ici
Le dossier MEME PAS PEUR! ETHNOGRAPHIES OF SECURITY IN THE SAHEL de Mande Studies: Journal of the Mande Studies Association Vol. 21, 2019, est maintenant en accès libre ici Plusieurs membres du LACET ont publié des articles dans ce dossier. A consulter plutôt!
Le titre du Dossier “Même pas Peur!” tire son inspiration des sentiments exprimés par des citoyens lambda, ainsi que des artistes burkinabè et ivoiriens après les attaques terroristes de l’Avenue Kwame N’Krumah à Ouagadougou en janvier 20016 et de Grand Bassam en mars 2016.
Après le report du colloque intialiement prévu pour juin 2020, le colloque international MANSA aura lieu du 13 au 17 janvier 2021. Les membres du LACET vont participer dans plusieurs panels.
Le 11ème colloque International de l’Association d’Études Mandé à l’université d’Uppsala (Suède) du 13 au 17 janvier 2021. Le colloque est co-organisé avec le Forum for Africa Studies à l’Université d’Uppsala. Le thème du colloque est : Au-delà des crises et des insécurités : Créativité culturelle, lutte populaire et changement social en Afrique de l’Ouest. Plus d’information ici
Le Professeur Fernand Sanou s’est éteint le jeudi 04 juin 2020. Le poète Birago Diop ne disait-il pas que :« Les morts ne sont pas sous la Terre : Ils sont dans l’arbre qui frémit, Ils sont dans le bois qui gémit, Ils sont dans l’eau qui coule, Ils sont dans l’eau qui dort, Ils sont dans la case, ils sont dans la foule… ».
Le professeur Fernand Sanou en toge lors d’une soutenance à l’Université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso
Cet homme de science et de conviction s’en est allé à la pointe des pieds laissant le monde universitaire dans l’émoi et le désarroi. Engagé et combattif pour la valorisation du Burkina Faso, il n’hésitait pas à accompagner les jeunes chercheurs qui avaient beaucoup d’estime et d’affection pour). Ce natif de Bobo-Dioulasso a soutenu sa thèse de doctorat en décembre 1981 sur le thème : « Les universités africaines en quête de leurs identités. Une étude de la culture de carriérisme à l’Université de Ouagadougou, Haute-Volta», University of Southern California, Los Angeles.
Enseignant-chercheur au Département de Sociologie à l’Université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou, il est admis à la retraite en 2009. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité administrative au sein des Ministères chargés de l’éducation (Secrétaire général des services de 1972 à 1975, Directeur général de la culture de 1976 à 1978, Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en 1982-1983) avant d’enseigner à l’Université entre 1982 et 2002.
Il fut membre
de l’équipe des experts chargés de la rédaction de l’étude nationale prospective
« Burkina 2025 » en 2002 et, depuis lors, dans plusieurs équipes de recherche
prospective (défense nationale et sécurité, études thématiques sur l’énergie,
le coton et le sida ainsi que la santé). Il était le directeur académique et
Conseiller Scientifique de l’Institut Supérieur de Sécurité humaine.
Fernand Sanou a marqué une génération d’étudiants grâces à ses qualités humaines, scientifiques. Il était pour eux, un père, un ami et un protecteur. Les principales valeurs auxquelles cet ancien séminariste était attaché sont la justice, l’amour du prochain et la solidarité. Bien qu’étant à la retraite, il a continué à dispenser des cours et assuré le suivi des travaux de recherche de nombreux étudiants.
Ses proches affirment que la lecture était son occupation majeure grâce à une bibliothèque personnelle qui compte environ 5000 livres qu’il a constitués depuis sa première année d’université en 1965. Il est chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques (1999) et commandeur de l’Ordre National en 2015.
Le Professeur Fernand Sanou a collaboré avec certains membres du LACET et a contribué à l’encadrement et à la formation de certains.
Le LACET vous dit merci d’avoir partagé votre passion pour l’enseignement.
Reposez en paix sur la terre libre du Pays des Hommes intègres !
Orpaillage au Mali : analyse socio-anthropologique ;
Office du Niger : mutations sociales dans un contexte d’insécurité foncière ; et
Recherches archéologiques dans le Mandé, une perspective de développement du tourisme dans les environs de Bamako
Le FCRIT est un fonds national mis en place par le gouvernement du Mali en vue de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation. Il est annuellement renouveler en fonction du budget d’Etat. Les membres du LACET impliqués dans ces programmes de recherche sont : Yaouaga Félix Koné, Bintou Koné et N’gna Traoré (Orpaillage); et Baba Coulibaly (Office du Niger).
Voici des articles pertinents sur des communes de l’Afrique de l’Ouest publiés dans la revue kritisk etnografi – Swedish Journal of Anthropology, Vol. 2, No 1-2, 2019. Tout le numéro est accéssible ici:
Dans un entretien en anglais sur le site web du Département d’Anthropologie Culturelle et d’Ethnologie de l’Université d’Uppsala (Suède), Sten Hagberg explique comment la recherche sur le leadership féminin et la décentralisation au Burkina Faso représente une anthhropologie engagée dans laquelle la question à savoir comment casser le plafond de verre burkinabè est fondamentale.
Entretien avec quelques leaders d’associations féminines à Bobo-Dioulasso, juin 2019. Photo: Sten Hagberg.
Bienvenue au Séminaire virtuel du LACET le 26 mai à 16.00 (heure d’été européenne) / 14.00 (TU) sur Ethnographies des (in)sécurités avec les communications de Sten Hagberg, Ludovic Kibora, Bintou Koné et Yaouaga Félix Koné. Le séminaire se fera par zoom; les textes à être discutés se trouvent ici.
Jeudi le 20 février 2020, l’ouvrage sur la sécurité par le bas au Burkina Faso fut présenté par Sten Hagberg et Bintou Koné à l’Institut des Sciences Humaines de Bamako. Plus de 40 personnes (chercheurs, étudiants, diplomats) y ont participé avec engagement.
Dans le numéro 21, 2019 de la revue Mande Studies sur la thématique “Même pas peur : Ethnographies of Security in the Sahel”, des membres du LACET y ont contribué : Sten Hagberg, Ludovic Kibora, Bintou Koné et Yaouaga Félix Koné. Info ici