Romaine Konseiga

Kiss-Wend-Sida Romaine KONSEIGA épouse ZANGRE, anthropologue

Kiss-Wend-Sida Romaine KONSEIGA épouse ZANGRE, anthropologue, est titulaire d’un PhD en anthropologue Politique et Sociale soutenu à l’Université Catholique de Louvain, en Belgique.  Cette thèse de Doctorat qui a été réalisé après des études de Sociologie Politique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal d’octobre, a porté sur les processus de dépossession et de privatisation marchande des patrimoines fonciers lignagers dans les zones de barrages au Burkina Faso. Elle a mis en exergue les transformations socio-politiques, culturelles et économiques vécues par des populations qui perdent leur espace de vie au profit des interventions publiques.

Romaine Konseiga a fait ses débuts dans la recherche en 2005 en tant qu’assistante au projet challenge Programme Eau et Nourriture (CP47) en partenariat avec l’International Water Management Institute (IWMI) et l’Institut National de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA). Elle fut également Chercheure au laboratoire citoyennetés de Ouagadougou, comme chargée de diagnostic puis de suivi du processus du projet (Gret)/Negos-GRN (projet de lutte contre la désertification et gestion décentralisée et négociée des ressources naturelles et foncières en Afrique sahélienne).

Affectée à l’Université Thomas SANKARA depuis 2021 comme enseignante-chercheure, elle est détachée au Centre Universitaire de Dori où elle assure ses activités d’enseignements et de recherches. Les modules enseignés par Romaine KONSEIGA sont notamment l’anthropologie générale, l’anthropologie politique et l’anthropologie du changement social. En matière de travaux actuels de recherche, elles se font à partir d’études de cas ethnographiques c’est-à-dire en privilégiant la démarche qualitative et en abordant les thématiques suivantes :

  • les rapports de pouvoir, de force, d’inégalités et des stratégies d’acteurs autour de l’appropriation et la gestion du foncier (arable);
  • la paysannerie et les reconfigurations socio-professionnelles suites aux dépossessions et à l’accaparement des terres ;
  • l’insécurité, les personnes déplacées internes et accès aux ressources de droit et aux ressources foncières ;

Ces travaux de recherche ont fait l’objet de publication scientifique dans des revues internationales et nationales