LACET

Le Laboratoire d’Anthropologie Comparative, Engagée et Transnationale LACET est un labo de recherche, de formation et de collaboration composé de chercheurs engagés. Sa démarche est comparative et transnationale et s’intéresse aux défis de société. Le LACET mene la recherche dans des projets ou des études spécifiques le plus souvent en équipe. Le labo produit de publications collectives disponibles en ligne.

Trois institutions de recherche – le Forum for Africa Studies (Uppsala), l’Institut des Sciences des Sociétés (Ouagadougou) et l’Institut des Sciences Humaines (Bamako) – ont créé le Laboratoire d’Anthropologie Comparative, Engagée et Transnationale (LACET). En dépit des conventions-cadres bilatéraux entre ces trois institutions fondatrices, la mise en commun de nos compétences et nos intérêts fut de plus en plus ressenti, d’où la création d’un labo de recherche conjoint (accès à notre dépliant ici). Même avant la pandémie, le labo a travaillé en mode virtuel, notamment le Séminaire virtuel du LACET.

Le LACET est dirigé par la Coordination et les membres engagés. La combinaison des chercheurs juniors et seniors créent une dynamique particulière de recherche et de formation. Le LACET organise des séminaires virtuels réguliers, ainsi que des rencontres scientifiques IRL. Le LACET publie des ouvrages collectifs dans un esprit engagé, notamment sur la sécurité et la démocratie par le bas.

Le LACET fonctionne comme un cadre académique, qui renforce les liens entre nos institutions et explore les opportunités de recherche et de formation, tout en restant ouvert aux autres initiatives. L’objectif principal du LACET est de soutenir la recherche en sciences sociales et humaines, particulièrement l’anthropologie comparative, engagée et transnationale en Afrique ou en rapport avec des questionnements africains, y compris la diaspora. Le laboratoire est constitué comme un Laboratoire Mixte International.

Le LACET fait la promotion d’une anthropologie engagée. Sur les terrains de recherche les membres s’engagent dans les débats et participent aux manifestations. Ils échangent avec les interlocuteurs sur les enjeux locaux et analysent les perspectives citoyennes. Voici quelques photos de Dori, Bamako, Gouana, Sidéradougou, Essakane et Ouagadougou où nous avons mené des recherches de terrain. Photos: Sten Hagberg

Le Laboratoire d’anthropologie comparative, engagée et transnationale (LACET) est bâti sur des décennies des activités de recherche et de formation conjointes, telles que :

Colloques internationaux : Bonds and Boundaries, Gaoua, Burkina Faso, juillet 1998 ; Aménagment des forêts naturelles, Ouagadougou, Burkina Faso, novembre 1998 ; Engager l’anthropologie pour le développement et le changement social, Ouagadougou, Burkina Faso janvier 2010 ; Démocratie municipale, Bamako, Mali, mars 2014 ; Transition politique et gouvernance communale, Ouagadougou, Burkina Faso, avril 2017; Interregional mobilities around gold panning spaces, Bamako, Mali, mai 2021; et Au-delà des crises et des insécurités en Afrique de l’Ouest, Uppsala (en mode virtuel), Suède, juin 2021.
Ateliers réguliers à Ouagadougou, Bamako et Uppsala, totalisant entre une vingtaine d’ateliers internationaux ces 10 dernières années
Programmes de recherche : Aménagement des forêts ; opposition sociopolitique ; démocratie municipale, sécurité par le bas ; leadership féminin, etc.
Recherches commanditées : Vers une sécurité par le bas au Mali, 2016-17 ; Transformatons sociopolitiques burkinabè, 2016-2017 ; Le Burkina Faso vu par le bas 2018-2020 ; Analyse sociale au Mali, 2008-2009
Missions académiques, telles que co-encadrements, soutenances de thèses, ateliers de formation des doctorants
Publication conjointes des résultats de recherche, notamment les études publiées dans les séries Uppsala Papers in Africa Studies et Uppsala Studies in Cultural Anthropology, et dans des révues telles que la revue Mande Studies et Anthropologie & développement (ex-Bulletin de l’APAD)

Le LACET a pour ambition de soutenir les femmes chercheurs. Voici (de gauche à droite) les collègues Adjara Konkobo, Bintou Koné, Pascaline Kaboré et Eulalie Zongo en août 2019.

Le nom LACET fut inventé pendant l’atelier d’écriture à Léo, Burkina Faso, en october 2018, mais les activités engagées dans ce qui est devenu le LACET datent depuis une décennie ou même plus. Les participants de l’atelier d’octobre 2018 furent (de gauche à droite) : Ludovic Kibora, Yacouba Cissao, Siaka Gnessi, Mariatou Zongo, Amado Kaboré, Bintou Koné, Sten Hagberg et Sidi Barry.

En juin 2019, le Coordinateur du LACET Burkina Faso, Ludovic Kibora, a participé à la présentation d’un ouvrage qu’il a co-rédigé intitulé Rencontres religieuses et dynamiques sociales au Burkina Faso.

Même pas peur! Un double panel co-organisé par Rosa de Jorio et Sten Hagberg sur les ethnographies de sécurité et de démocratie a été organisé au Colloque international des Études Mandé, du 2 au 6 août 2017 à Grand Bassam, Côte d’Ivoire. Sur la photo figurent (de gauche à droite) : Adjara Konkobo, Bintou Koné, Lamine Sanogo, Yaouaga Félix Koné et Ludovic O. Kibora. Plusieurs communications ont été publiées dans la revue Mande Studies 21, 2019.

En juin 2019, deux nouveaux docteurs en socio-anthropologie de l’Institut de Pédagogie Universitaire de Bamako (IPU, ex-ISFRA) ont soutenu les thèses sous la direction de Yaouaga Félix Koné. Sur cette photo figurent (de gauche à droite): les nouveaux docteurs N’gna Traoré et Almamy Sylla, accompagnés de Fatoumata Camara et Mamadou Sylla. Voici une publication sur le site Facebook de MANSA.